Films institutionnels et publicitaires en Tunisie

Les entrepreneurs !

Vous savez qu’aujourd’hui la vidéo est une matière incontrôlable dans la commination digitale ? Avez-vous entendu par le Marketing vidéo ? Film d’entreprise ? Film institutionnel ou publicitaire 

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La vidéo Marketing est aujourd’hui un axe majeur de communication qui vous permet de délivrer vos messages, votre présentation d’entreprise, votre service ou produit d’une façon attractive et explicative pour susciter l’intérêt. Il s’agit d’une vitrine attirante de votre société. D’après des statistiques plus que 70% des internautes préfèrent regarder des vidéos plutôt que lire un contenu.  

Choisissez alors votre partenaire de réussite: un spécialiste de communication digitale pour vous produire une vidéo simple et mémorisable par vos clients. 

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Nous sommes des spécialistes dans la communication sur le web ainsi la production audiovisuelle et cinématographique nous vous garantissons un outil moderne pour communiquer votre entreprise par la vidéo marketing, qui est le moyen idéal pour communiquer son entreprise.

Faites preuve de professionnalisme, d’innovation et d’originalité  !!

48 Hour Film Project Tunis 2015

1/ Présentation ‘48 Hour Film Project Tunis’

48 Hour Film Project la plus grande compétition internationale de court-métrage réunit près de 60 000 cinéastes dans plus de 146 villes à travers le monde. Elle a été créée aux Etats-Unis en 2001 par RUPPER Mark depuis, elle est devenue le plus grand marathon de court-métrage permettant des milliers de rencontres et d’échanges entre amoureux et passionnés de cinéma. Pour la deuxième fois et à travers la société ARTWORKS PRODUCTION le festival débarque en Tunisie. Les cinéastes de Tunisie concourront au prix du meilleur court-métrage réalisé en 48 heures. Une occasion pour notre pays de participer à la grande finale mondiale qui aura lieu aux Etats-Unis. Le principe est simple: les participants disposent de deux jours pour: imaginer, écrire, tourner, composer une bande d’annonce originale et monter un film de court-métrage. Ils doivent concevoir et réaliser un film de 4 à 7 minutes en seulement 48 heures.

2/ Equipe du festival ‘The 48 HFP Tunis’

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3/ Le jury

Le jury tunisien du 48 HFP 2015 est composé de la présidente Raja Ben Ammar, du directeur de la photo Mohamed Maghraoui et de l’acteur Mohamed Ali Ben Jemâa.

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4/ Le 29 septembre 2015 : la conférence de presse

Le mardi le 29 septembre 2015 à l’institut Français de Tunis se réunissent les organisateurs, presse, toutes les équipes participantes, sponsors, partenaires et Jury du fezstival ‘the 48 Hour Film Project Tunis’ dans une conférence de presse, dont le comité d’organisation du festival à présenter les grands axes de la 2 eme édition, cette conférence a été une occasion aux journalistes et aux candidats  pour présenter un aperçu sur le festival, les règlements, les prix et les étapes de déroulement.

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5/ Le 02 Octobre 2015 : le kick Off

Le vendredi 02 Octobre 2015 à l’institut Français à 19h le comité d’organisation du festival ‘The 48 Hour Film Project’ a lancé les 3 éléments imposés qui sont l’objet (un biberon), le personnage (Barbie ou Ken) et la ligne du dialogue (Excusez-moi).

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Les candidats doivent respecter le genre choisi par tirage au sort et les 3 éléments imposés. Et commencer à créer leurs films.

6/ Le 4 Octobre 2015 : le drop Off

Le rendu des films aura lieu le dimanche 04 octobre 2015 jusqu’à 19h30 (impérativement 48h après le lancement de la compétition) pour être classé « En compétition». 15 Films en compétition.  Après  le 19h31 les films sont classés « Hors compétition », mais ils sont projetés dans les théâtres/salles de cinéma.
Les retardataires ont jusqu’à 00h sinon ils seront classés « Hors projection » (Leurs films seront refusés, ainsi ils ne seront pas projetés). (7 Film Hors compétition)

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7/ Les 06, 07, 08 et 09  Octobre 2015 projection des films dans les salles de cinéma (Ibn Rashik, Cinémadart Carthage et Cinéma Amilcar El Manar)

 Les 06, 07, 08 et 09 la projection des 22 courts-métrages qui sont réalisés au festival « The 48 Hour Film Project »

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8/ le 10 Octobre 2015 : la soirée de cloture du festival ‘The 48 Hour Film Project Tunis’

Le film « 2084 » réalisé par  Abdallah Ayari, représentera la Tunisie au festival Appaloosa à Atlanta dans l’Etat de Géorgie (USA), qui aura lieu du 2 au 6 mars 2016.

Ce film est du genre science-fiction, et qui ce  produit par l’Institut international du numérique et de l’audiovisuel (IINA-Tunis), a remporté le prix du meilleur film lors  de la deuxième édition du festival 48 HFP.

Les cinq meilleurs films seront projetés lors d’une séance spéciale à la 26ème édition JCC prévue du 21 au28 novembre 2015.

Palmarès ‘the 48 Hour Film Project Tunis’

  • Meilleur FILM 

Film: 2084

Team: IINA

  • Deuxième Meilleur FILM 

 Film: BATARD 

Team: The Indies

  • Prix du Public Film: A REBOURS

Team: SVP CREW

  • Meilleure Réalisation 

 Ines ARSI 

Film: EGO

Team: The Nobodies 

  • Meilleur Scénario 

 Film: La fréquence du diable

Team: GRANGO 

  • Meilleure Actrice 

 Zayneb GHORBEL 

Film: BATARD 

Team: The Indies 

  • Meilleur Montage 

 Film: HCHICH 

Team: Jonett Production 

  • Meilleure Image 

 Film: Périple 

Team: Be Happy 

  • Meilleur SON 

 Film: RBIRTH PARTY 

Team: R.P.Mc.Murphy 

  • Meilleure Musique 

 Jasser JOUINI 

Film: KEN 

Team: O’DIN 

  • Meilleure utilisation de l’objet  imposé

 Film: HCHICH 

Team: Jonett Production 

  • Mention spéciale du jury Film: La fréquence du diable

Les prix de la « Meilleure utilisation  personnage  imposé », « Meilleure utilisation  ligne de dialogue  imposée » et du « Meilleur acteur » n’ont pas été décernés.

Les cinq meilleurs films: Projection lors d’une séance spéciale aux JCC 2015:

  1. Film: 2084 /Genre: Science Fiction
  2. Film: BATARD /Genre: Drame
  3. Film: PERIPLE /Genre: Fantasy
  4. Film: A REBOURS /Genre: Fantasy
  5. Film: SAMAANI /Genre: Musicale

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Inscription « 48 Hour Film Project» Tunis 2015 premier arrivé, premier servi !

La plus grande compétition de cinéma chronométré du monde, « 48 Hour Film Project » est de retour à Tunis.

Créer un film dans seulement 48 heures c’est le principe de festival international, créé en 2001 aux Etats-Unis ce festival est un concours international de court métrage dont les participants disposent de deux jours après le lancement du concours pour écrire, tourner, monter un film. C’est un concours dans lequel des équipes de cinéastes sont assignées, un personnage, un accessoire, et une ligne de dialogue, et disposera de 48 heures pour créer un court-métrage contenant ces éléments.

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L’édition de cette année fondée sur une base « premier arrivé, premier servi », « une fois l’inscription initiale est terminée, nous accepterons les équipes pour la liste d’attente. Si une équipe inscrite doit abandonner, nous irons à la liste d’attente. S’il ya suffisamment d’intérêt, et nous ne pouvons garantir le temps de théâtre supplémentaire, nous pouvons être en mesure d’ajouter d’autres équipes de la liste. » 48hourfilm/ Tunis

 

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Qui peut faire le meilleur court-métrage en 48 heures ? 

 Inscrivez-vous ! Les espaces sont limités !

Marketing vidéo! Toucher directement votre cible !

Les moyens de communication proposés par les entreprises de nos jours sont multiples. Certes, avec  l’évolution de la technologie, l’augmentation des nombres des internautes et l’utilisation des différents outils de communication, les entreprises ont recours  aux vidéos marketing afin de se communiquer.

Le marketing vidéo vous permet de communiquer sur vos produits et service d’une façon dynamique, cet outil aujourd’hui devient avec la technologie et l’augmentation de nombre d’internautes une solution pour toucher directement la cible et susciter la confiance des clients.

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Quelques types de Marketing vidéo :

Films d’entreprise:

Permet de présenter les produits et les métiers, véhiculer les valeurs et les outils, et présenter les produits et les services et les  activités des entreprises. 

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Films événementiels:

Ce genre de film qui permet de connaître les événements qu’une telle entreprise organise ainsi que ceux auxquels les entreprises  participent: Conventions, Inaugurations, Workshops, Conférences de presse, Séminaires, Assemblées générales.

Vidéo salons professionnels:

Démonstration du produit, présentation entreprise, présentation marque, reportage, documentaire, … diffuser les films sur un site internet, réseaux sociaux (YouTube, Facebook, Dailymotion…). 

Vidéos virales sur Internet:

Court métrage favorisant la publicité virale: faire passer un message, véhiculer une information, susciter l’intérêt d’un public ciblé et l’encourager à s’engager, participer, consommer, partager…

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Avez-vous oublié « Maréchal Ammar » « Cheikh T7ifa » et « Al3ati » ?

Le paysage audiovisuel et cinématographique ont connus une forte évolution, depuis son apparition en Tunisie, ce secteur a été marqué par l’augmentation des nombre de chaines chaque année et surtout après la révolution, la diversification des plateformes de diffusion télévisuelle, l’apparition des artistes et des réalisateurs ainsi que des nouvelles idées des séries, des films et des documentaires.

Cette évolution n’empêche la mémorisation des certains action audiovisuelle et cinématographique et des stars Tunisiennes des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix du siècle dernier.

Maréchal Ammar 

Personne n’a oublié le célèbre « Maréchal Ammar » qui fait rire tous les Tunisiens, le rôle jouer par Hamda Ben Tijani, ce travail théâtral réalisé par  Ali Ben Ayad. C’est l’une des pièces qui a rencontré beaucoup de succès et jusqu’au ce jour les vidéos de cette pièce sont consultés par les passionnés de la comédie théâtrale. 

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Al 3Ati

Dans le feuilleton « Dawwar » réalisée par Abdel Kader Jerbi, on trouve des personnages « Al 3ati », « Sidi Rawyén » qui ne seront pas effacés de la mémoire des Tunisiens.

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Le Cheikh T7ifa (karmek allah) 

La série « Khottab Al Beb » est l’une de production audiovisuelle Tunisienne connue et vue par tous les Tunisien, et surtout le personnage de 3cheikh T7ifa » et ces conneries qui déchirent de rire, aussi les personnages « Hadda », « Fatma », « Sid Amed », « stayech », « Abouda » ,« Si Othman » et tous les autres sont mémoriser par les Tunisiens jusqu’à nos jours.

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Des films étrangers tournés en Tunisie

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La Tunisie est un pays dont on trouve des lieux magnifiques et séduisants, un patrimoine exceptionnel, des plages, des montagnes et une Sahara et plusieurs autres paysages lumineux qui se considèrent comme une cadre idéale pour le tournage des séries, des spots et des films. En terme mondial la Tunisie attire les grands réalisateurs et artistes.

Parmi les films les plus connus tournés en Tunisie :

La saga star Wars : le réalisateur de ce film a été séduit par le décor des maisons et de Sahara de Sud Tunisien. La saga créée par George Lucas, le tournage se passe dans un décor en plein désert au sud de l Tunisie

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Les roses de Matmata : un film réalisé par le réalisateur, monteur et scénariste français d’origine portugaise José Pinheiro en 1986 au Sud Tunisien.

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Le Patient anglais (1996) : film de réalisateur, scénariste, producteur et acteur britannique, Anthony Minghella ce film a été tourné aux plusieurs sites de sud de la Tunisie, son histoire commence par  Un avion s’écrase dans le Sahara…

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Siren (2010) : film réalisé en 2010 par le réalisateur Canadien Andrew Hull c’est un réalisateur et directeur artistique, son film Siren tourné en Tunisie, qui  raconte l’histoire d’un couple et leur ami qui sont tombé sur une île ou se trouve une jeune femme attirante perdue…

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Plusieurs films ont été réalisé dans le beau pays la Tunisie, ce pays qui par les traditions spéciales et les beaux paysages séduit les passionnés de cinéma tel que réalisateurs, scénaristes et artistes …

‘’The 48 Hour Film Project, Tunis’’ débarque en Tunisie sous sa deuxième édition 2015.

Après le succès de la première édition ‘’The 48 Hour Film Project, Tunis 2014’’, Artworks Production commence ses préparations pour une deuxième version de son festival de création cinématographique.                               10154486_690104661032421_203016488083415879_n

Un événement qui fait appel à tous les cinéastes, réalisateurs, scénaristes… pour faire preuve de leur créativité et leur persévérance pour réaliser leurs courts métrages en 48h chrono!

Le principe est simple, il s’agit d’écrire, tourner, monter, composer une bande d’annonce originale et remettre un film de 4 à 7 minutes dans un délai de 48 heures après le lancement du concours.

La première édition, qui a eu lieu du 19 au 27 Septembre 2014, a connu la participation de 31 équipes et de 300 techniciens impliqués dans la production. Une expérience assez riche et originale aussi bien que diversifiée grâces aux différents genres de film participants.

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Pour sa deuxième édition, Artworks Production a choisi les journées du 2 au 10 Octobre 2015 comme date déroulement de l’événement et le 2 Juin 2015 la date d’ouverture de l’inscription à cette deuxième édition.

Une soirée sera également organisée à l’occasion du lancement de ‘’The 48 HFP, Tunis 2015’’ le 09 Juin 2015 au sein de l’Institut Français de Tunis, dont le principal but est expliquer son concept et inviter les réalisateurs et les réalisatrices en herbe à y participer. Une soirée ouverte à tous afin  de faciliter les échanges entre les divers membres professionnels du milieu et les participants.             19

Les attentes de cette nouvelle édition sont en termes d’une expérience plus riche, des participants plus motivés et disposant du sens de créativités, des bon moments de partage et un esprit d’équipe fort.



écrit par: Awatef Groun

« L’émergence d’une nouvelle génération de réalisateurs tunisiens »

L’émergence des jeunes cinéastes a été suivie depuis un certain temps par la réalisation d’un nombre important de courts métrages d’une nouvelle version cinématographique, ainsi que l’apparition de jeunes acteurs. Issues, pour la plupart, de l’Institut supérieur des Arts dramatiques de Tunis, ces deux générations de réalisateurs et d’acteurs augurent ainsi le nouveau visage du cinéma tunisien qui a devant lui un bel avenir. C’est tout à fait normal que le cinéma tunisien se renouvelle. Mais les jeunes cinéastes comme les acteurs doivent travailler de leur côté pour s’imposer dans le monde du Septième Art. S’agissant des jeunes acteurs, il est opportun de rappeler que conquérir une place respectable dans le monde du cinéma dépend aussi du rôle qu’on leur attribue, mais aussi du casting et du travail effectué durant le film.

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* Quels problèmes peuvent-ils rencontrer?

Le début de toute carrière est certes difficile. Dans le domaine de la réalisation cinématographique, pour se faire une place au soleil, il faut cravacher dur. Il faut, d’abord, trouver un producteur, prêt à financer le premier projet. Cette phase est considérée comme la plus importante au début de la carrière d’un jeune cinéaste. C’est aussi l’étape où le travail du producteur s’avère aussi bénéfique pour le réalisateur. Le producteur doit, en effet, œuvrer pour dénicher les jeunes réalisateurs talentueux. Mais c’est aux cinéastes de prouver leurs capacités et leurs talents.

Akram Moncer, d’un orpailleur d’opportunité à un grand réalisateur et producteur tunisien

Né le 2 avril 1985 à Gabés, Akram Moncer a obtenu, en 2007, son diplôme universitaire en cinéma et audiovisuelle spécialité réalisation et assistanat de l’Institut Supérieur de Arts Multimédia de la Manouba (ISAMM).

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Dès lors ce jeune réalisateur, replète en espoir et vitalité, n’a pas cessé d’impressionner et enrichir le marché de production audiovisuelle tunisien par ses travaux. Une carrière de dynamisme qui a commencé, en 2007, avec un film d’école « Maison d’exil / Dar al Ghorba » (scénario et réalisation), projeté aux soirées de courts métrage Tunisien édition 2008.

Les premiers pas se suivaient par un  1er assistant sur trois feuilletons Tunisien. Ainsi metteur en scène sur des spectacles d’ouverture dans des festivals au sud Tunisien.

« La dame du lac » représente le premier film à la vie professionnel d’Akram Moncer, et était sélectionné dans quatre festivals internationaux.  Le succès se poursuivi de jour en jour, Il  a réalisé ensuite l’émission l’artistou 2 diffusée sur Hannibal TV Ramdhon 2011 et en Septembre 2011, il était le réalisateur et cadreur du clip « QUODS » de Lotfi Bouchnak.

Le succès est une affaire conclu pour lui et l’échec ne signifie qu’un simple faux pas.

2012 était la date de fondation de sa propre agence de production audiovisuelle Artworks Production, une supplémente preuve d’espoir et de patience face à des incontournables facteurs et défis dont le marché de production audiovisuelle tunisien souffert.

Une autre date marquante pour Akrem Moncer, c’est l’an 2014 ou ce jeune réalisateur a dévoilé son film « les oiseaux migrateurs », son premier long-métrage  de genre documentaire de 74 minutes.

Dans la même année, Akrem Moncer et avec une idée aussi originale, fait venir la première édition de « 48 Hour Film Project Tunis », un nouveau-né destiné aux amoureux du cinéma et de la production cinématographique.

Et le chemin se poursuivi, avec chaque jour un nouveau espoir, des nouvelles ambitions, des idées de plus en plus créatives, avec chaque fois un grand amour à ce qu’il fait  et une vision différente…c’est le certainement le secret de chaque pas qu’il a fait tout au long de cette carrière

écrit par: Awatef Groun

«Le cinéma et l’audiovisuel : perspectives et enjeux des structures»

La production tunisienne est maigre et le nombre de salles de cinéma est à compter aux doigts. Les observateurs estiment que la nature du public a changé par rapport aux années 70 et 80. Ils ajoutent que les étudiants, intéressés auparavant par les films politiques et de nature engagée et qui ont fréquenté les salles de cinéma, ont changé de goût. Les salles de cinéma proposent aujourd’hui des films commerciaux sans contenu et le genre pornographique (interdit aux moins de 16 ans) commence à se répandre dans le but d’attirer le public et de ne pas le perdre au profit des cafés. Ils ferment donc leurs portes.

À ces facteurs s’ajoutent la prolifération des ciné-clubs et l’apparition de chaînes satellitaires spécialisées dans le cinéma. D’après les chiffres officiels, il n’existe pas de salles de cinéma dans dix gouvernorats sur 24. Quant aux producteurs, ils se plaignent du fait que les ciné-clubs piratent les films et violent les droits d’auteurs, ce qui les prive des bénéfices de leurs films. images

Et malgré ça !

La situation du cinéma tunisien n’est pas aussi mauvaise qu’on a tendance à le croire. La Tunisie fait  partie des pionniers de l’Afrique dans ce domaine. Sa production augmente au fil des années, tant au niveau de la qualité que de la quantité. Aujourd’hui, ce pays peut se targuer de faire partie des trois premiers pays qui produisent le plus de films. Les deux autres pays qui déploient assez d’efforts dans ce domaine sont le Maroc et l’Afrique du Sud. Toutefois, il existe un problème de distribution que rencontre la production cinématographique tunisienne, qui est confrontée également à un autre problème de taille lié à l’absence de laboratoires. Ce problème engendre un renchérissement des coûts de la production cinématographique. Toutefois, l’on reste optimiste, puisque le cinéma tunisien ne cesse d’enregistrer des succès sur le continent africain.

D’un deuxième volet, certains cinéastes rencontrent un problème de montage financier. Mais on peut s’estimer heureux, car il existe en Tunisie une possibilité d’acquérir des financements locaux parfois assez consistants pour lancer un projet de réalisation d’un film.

L’audiovisuel est considéré comme  l’un des fondements du secteur de la culture en Tunisie et facteur de développement intégral et occupe une place de choix dans la politique de développement national. Le point 19 du programme présidentiel reflète l’orientation de la Tunisie vers l’investissement, la production, la promotion et l’exportation des industries culturelles et des services, toujours, dans le cadre de l’édification de l’économie du savoir. Ce point a mis en exergue,  le potentiel prometteur de l’audiovisuel et les opportunités qu’il offre en matière de développement de toutes ses activités (production télévisée, documentaires, cinéma, publicité…), de partenariat et d’exportation de ces produits sur les marchés maghrébins, arabes et européens. Les entreprises tunisiennes de l’audiovisuel sont invitées, par la suite, à créer de nouvelles méthodes pour communiquer entre elles, l’objectif étant de produire des contenus plus rentables et les promouvoir à l’étranger dans le cadre de programmes ciblés basés sur les nouvelles technologies. Il est également important de  renforcer la participation du secteur aux salons spécialisés à l’intérieur et à l’extérieur du pays, soulignant l’intérêt qu’accorde la Tunisie au développement du partenariat avec les différents pays et à l’encouragement des créateurs et producteurs tunisiens dans les activités culturelles et audiovisuelles.

Artworks Production arrache sa place !

De sa part, Artwoks Production considère le cinéma comme étant une industrie du spectacle qui nécessite des moyens colossaux pour qu’une œuvre soit largement diffusée. Une industrie où la concurrence est présente et forte, et où la course au meilleur film pour toucher le plus large public a fondé l’essor d’un secteur économique où art et technique se conjuguent pour offrir un spectacle sans cesse renouvelé.

Sachant que les conditions d’une offre diversifiée répondant à des besoins difficilement cernables sont un frein à une alternative cinématographique, Artwoks Production défie toutes les contraintes présentes devant elle et lance son film « Oiseaux migrateurs » en 2014. Un film de genre documentaire de 74 minutes en Full HD produit  en Tunisie par les frères Aymen et Akram Moncer avec une réalisation et scénario à Akram Moncer.

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L’exil !! Une douleur amère, une exclusion imposée. Ça fait plus que 37 ans que les sahraouis souffrent dans les camps des réfugiés de Tindouf…Tout en luttant contre ce sentiment de refus et d’exclusion, les Sahraouis défendent férocement leurs terres…Ils rêvent d’y rentrer un jour tel que les oiseaux migrateurs retrouvent leurs terres…

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Les Frères Moncer continuent cette  aventure avec chaque fois un travail surprenant et créatif en termes de production cinématographique et le début avec le film   « Bréka Aziana »  (La dame du lac), de genre doc-fiction lancé en 2009, était un bon point de départ qualifié de  succès.52556834une-dame-jpg

Artworks Production, de jour en jour, profite des nombreuses perspectives de l’industrie de cinématographie et exploite toute enjeu à son faveur pour pouvoir répondre à un public de plus en plus exigent et pour faire face à une concurrence de plus en plus intensive.

 

 

écrit par: Awatef Groun

L’ouverture du paysage audiovisuel tunisien

Aujourd’hui, le paysage audiovisuel tunisien s’est enrichi de quelques chaînes privées dont le nombre oscille entre 7 et 12, en fonction des règles, de l’humeur disent ses détracteurs, posées par la structure chargée de régir le secteur (la Haica), l’équivalent de la CSA en France.

Ce fut d‘abord les chaînes ‘’Hannibal’’, ‘’El Hiwar’’, ‘’Nessma TV’’puis ‘’ Ettounssia’’, et ensuite, après la Révolution,  ‘’Ezzitouna’’, ‘’El Jandoubiya’’, ‘’ Tounisna’’, ‘’Telvza TV’’, ‘’El Moutawassat’’, ‘’TNN’’, ‘’First TV’’ et peut-être d’autres dont quelques-unes doivent encore régulariser leur situation.

La radio n’est pas restée en reste et plusieurs stations, essentiellement régionales, fondées par des particuliers, ont vu le jour depuis la Révolution et leur nombre continue de croître.

Sans atteindre les sommets, la qualité technique des programmes, notamment ceux des deux chaînes publiques, s’est améliorée ainsi que leur teneur. On crée, on achète, on reprend, on réadapte…

Bien entendu, la télévision ne présente pas que des émissions à caractère culturel ou éducatif mais aussi des émissions — en direct (‘’live‘’) ou enregistrées — sportives, religieuses, politiques, d’informations, de jeux, d’animation, de variétés, des ‘’talk-shows’’, des documentaires et des reportages de toute nature, des films, des fictions, etc.

La solution, la finalité et l’objectif se confondent dans une même et unique alternative: réaliser des émissions qui retiennent et fidélisent les téléspectateurs. Les voies pour ce faire sont claires : soit se spécialiser dans un secteur : le sport avec ses diverses activités comme aux Etats-Unis, l’information, les variétés, la musique avec tous ses genres, l’histoire, la géographie, la cuisine, les affaires judiciaires, etc. Soit, faute de moyens et surtout faute de ‘’marché’’ assez large pour assurer une audience rentable, comme en Tunisie, devenir une chaîne généraliste qui, comme son nom l’indique, présente des programmes de tous genres susceptibles d’être suivis par l’ensemble de la population et le téléspectateur ’’moyen’’ dans le sens de ‘’commun’’ sans risque d’exclure quiconque. Mais le problème n’est pas résolu pour autant.

Dans le monde du luxe (bijouterie, haute couture, arts), il faut beaucoup d’argent pour réaliser de belles œuvres et encore  moins des chefs-d’œuvre, sauf cas exceptionnel. Cela est encore plus vrai dans le monde de la télévision qui se rapproche de celui du cinéma, grand vorace d’argent frais. Hélas, dans notre pays, la culture ne figure plus, comme au début de l’Indépendance, parmi les priorités, après l’éducation, de l’Etat si tant est que la TV peut être considérée comme un outil de véhiculer et promouvoir la culture ou, soyons francs, un moyen pour les chaînes privées, loin d’être des sociétés de bienfaisance ou de bénévolat, de se ‘’sucrer’’ sur le dos des téléspectateurs et au nom de la culture. Le mécénat et le sponsoring ne sont pas légion en Tunisie.

Aujourd’hui, à part quelques rares grosses sociétés qui veuillent bien subventionner des manifestations ponctuelles ou, fait encore plus rare, quelques concours ou des prix destinés aux lauréats de ces concours, on ne peut que constater et regretter l’absence de prise en charge, fût-elle partielle, de la création artistique dans notre pays.

Reste à résoudre l’équation principale : où trouver les moyens  pour réaliser des émissions captivantes et existe-t-il des critères pour retenir le plus de téléspectateurs ?

Si la réponse à la première question réside dans la recherche de l’argent nécessaire qui, en l’absence de fonds propres, ne se trouve que chez ceux qui ont en : les sociétés commerciales et les banques et en particulier les plus grosses d’entre elles qui ont besoin de faire connaître leurs gammes de produits ou de services pour améliorer leur rentabilité et qui, pour ce faire,  ont recours à une vaste publicité  sur les multiples moyens de ‘’com’’, les médias et en particulier la télévision qui reste le meilleur moyen d’arriver à la clientèle cible en pénétrant sans crier gare dans les foyers et partout où se rassemblent les gens, surtout les jeunes, pour suivre leurs émissions préférées, les cafés en Tunisie. A côté de la TV, il ne faut pas oublier l’internet qui  a commencé à la concurrencer et à  s’imposer comme outil de publicité et même de vente à distance.

Quant aux critères ou paramètres pour boucler une émission capable d’attirer le public, ne  cherchez pas à dresser une liste : tout est permis et souvent au détriment de la qualité.

En vérité, les deux questions sont intimement liées : pour réaliser de bonnes émissions, il faut la plupart du temps un gros budget et de gros moyens techniques. L’inverse est aussi vrai : avec de grosses possibilités, on a plus de chances de faire des programmes intéressants. Les deux faces d’une même pièce.

écrit par: Awatef Groun